lundi 28 janvier 2008

Qui est-ce?

Le compte rendu de la dernière scène n’est pas encore sorti que voilà déjà lancé notre nouveau défi: retrouver qui se cache derrière les poèmes qui seront publiés ici même dans les semaines à venir…

Concrètement, ce nouveau concours se déroulera en 4 étapes :

1. Vous avez jusqu’au 15 février à minuit pour publier, sous la forme d’un commentaire à ce message, un poème sous le pseudo de votre choix. Pensez à donner un titre à votre poème !

2. Une fois que c’est fait, n’oubliez pas de prévenir le Professeur V de votre participation en lui envoyant un petit mail sous votre vrai nom à l’adresse francoisvermeer@ibelgique.com. Il saura ainsi qui a posté un poème et doit figurer sur la liste des participants.
Précisez aussi le(s) titre(s) du/des poème(s) que vous avez écrit(s) et sous quel(s) pseudo(s), afin que le Prof V puisse révéler les bons résultats le moment venu...

3. Le concours proprement dit débutera le 16 février. Ce jour-là, le Professeur V publiera la liste des participants et ce sera à vous de jouer et d’attribuer chaque poème à un auteur de la liste. Vous posterez votre réponse en commentaire sur le blog et aurez jusqu’au 19 février à minuit pour le faire.

Vous ne devez pas nécessairement avoir posté un poème pour jouer. Tout le monde doit jouer sous son vrai nom.

4. Les résultats seront publiés dès que le Professeur V aura fini ses calculs (il est lent mais il fera un effort). Le grand gagnant gagnera une pita royale après la scène slam du 21 février.

Maintenant, à vos claviers ! Et rendez-vous le 16 février pour essayer de démasquer les Bill, Joe et autres Max !!!

14 commentaires:

Anonyme a dit…

Super comme idée! :D

Anonyme a dit…

J'ouvre le bal...

Lettre à Joe
------------

Cher Joe, comment tu vas?

Ca fait longtemps qu'on s'est perdus de vue toi et moi

Mais si je t'écris aujourd'hui, c'est qu'on a un abcès à crever

Un oignon à peler, un placard à vider

J'aimerais qu'on relise le contrat qu'on avait signé

J'ai une liste de griefs à égrener comme un chapelet


Sur le plan théorique j'ai rien à redire, c'était parfait

Mais au service après-vente t'as vraiment pas assuré

Le mode d'emploi semblait simple: de l'amour, du courage

Du respect, de l'entretien; résultat? Un beau carnage

Depuis on t'appelle, mais tu réponds pas

Apparemment c'est à nous de résoudre tout ça

Tu nous as dit d'être patients, tu nous a demandé d'être bons

Mais ta Grande Compassion, ce serait pas plutôt une grande passion pour les cons?


Pourtant tu sais Joe, des points communs on en a

L'horoscope par exemple: je suis né(e) le même jour que toi

Et puis cette volonté d'aimer mon prochain

Même si les trois quart du temps ça sert à rien

Car bien souvent mon prochain est déjà le présent de quelqu'un

Et dans ce cas on m'envoie gentimment distribuer mon amour plus loin

Tu vois Joe, la philantropie ça ne paie pas

Ca peut même faire très mal, comme dans ton cas

Franchement, charpentier, c'était pas un métier peinard?

T'étais obligé de sortir du rang et de faire la star?

Qu'est-ce que tu voulais prouver?


Tu croyais vraiment pouvoir nous sauver?

Mais l'Homme est mauvais, c'est là tout le drame

Nous sommes des animaux Joe, des animaux qui rament

A l'aveuglette, sans boussole, se trompant de chemin

Ecrasant tout sur leur passage pour atteindre ce qui brille au loin

L'être humain, Joe, n'est pas raisonnable

C'est pour ça qu'en ton nom, ou en d'autres, il pète souvent un câble


Je sais que c'est pas ta faute, tu te sentais investi d'une Mission

Je sais aussi que l'Enfer est pavé de bonnes intentions

Mais si un de ces jours t'as envie de te refaire une réputation

De recoller les morceaux, de redorer ton blason

Ce serait bien que t'arrêtes de rêver et que tu redescendes sur Terre

Parce qu'en ce moment, Joe, y'a vraiment beaucoup à faire.



[By: C.izm]

Anonyme a dit…

Cette nuit j'ai rêvé, j'ai rêvé que je ne rêvais plus

Les larmes coulaient, était-ce un rêve je ne sais plus

Plus de rêves et plus de cauchemars


Ceux qui me faisaient plonger dans les gouffres les plus noirs

Ceux qui m'emmenaient sur des chemins tortueux

Dont je ne m'échappais qu'en ouvrant les yeux

Fini de rêver à d'inaccessibles belles

Fini les "j'ai encore rêvé d'elle"

Fini les "je l'ai rêvée si fort

Que les draps s'en souviennent" encore

Fini d'essayer de percer le mystère de mes songes

Plus de cauchemars, plus de rêves, ça me ronge

Blanches sont devenues mes nuits

A penser à ces rêves qui me fuient

Noires sont devenues mes pensées

A l'idée de ne plus jamais rêver



(By : Doux dreamer)

John a dit…

Je frissonne sans raison
ils résonnent sans arrêt
la chair de poule me brûle
le balluchon me démange
l'inspiration me manque
ça doit être de saison...

Les souvenirs m'envahissent
leurs sourires les trahissent
ils tressaillent au murmure
de la muse muselée, amusée
par ce jeu aux dés pipés
des saisons qu'ils maudissent

Anonyme a dit…

J’ai besoin d’un horloger pour remonter les aiguilles de mon cœur.
Mécanique bien huilée mais rouillée par endroit,
Mon coucou ne sonne plus, je toussote, je grince
Et ne maîtrise plus mes émois.

Mon cadran ne cadre plus
Mes aiguilles ne tournent plus rond
Mon tic tac tique, il troque la tactique du tic tac pour celle du tac tic.

Si je tombe amoureux(-se)
La mécanique de mon coeur s’emballe,
Mon ressort fait du saut en hauteur,
Mon coucou s’égosille.

Si je me mets en colère
Mon engrenage bouillonne,
Mon pendule fait de la balançoire ascensionnelle,
Mon coucou crache du feu.

Si je suis triste
Mon barillet m’abandonne
Mon balancier joue aux montagnes russes,
Mon coucou se désaccorde.

Clé de six, de huit, ne vous en faites pas, j’ai le double des clés de mon cœur.
J’ai juste besoin d’un mécanicien, d’un horloger, d’un magicien ou d’un serrurier
Pour remettre de l’ordre dans mes engrenages .

Anonyme a dit…

Cher organisateur de ce concours,

Peut-on écrire deux poèmes (ou plus!) et les publier? (A condition bien sûr de vous le préciser dans le mail par la suite).

Bien à vous,

xxx

Professeur V a dit…

Cher Jean-Michel,

Oui, tu peux. Pour qu'il ne soit pas trop facile de t'identifier, tu dois cependant utiliser un pseudo différent à chaque fois. Indique-moi seulement dans ton mail le nombre de poèmes publiés.

Bon courage et bonne chance, amateur de pita!!!

Professeur V a dit…

Bravo pour ton poème et tes goûts musicaux, Miss Acacia! Nous saurons bientôt si tu es une flamme à lunettes...

Anonyme a dit…

Meunier, tu dors
Ton moulin va trop vite
Ferme la porte ou j’te quitte

Trop tard…

Depuis que t’es parti(e)

Ma barbe est débarbouillée
Mon bar en débarras
Mes bas se débattent
Et ma batte fait des débats
Ma bile se débilite
Ma blatte déblatère
Ma cape décape
Et ma capote est décapotée
Mon céleri décélère
Mon char est déchargé
Ma chique déchiquetée
Et ma cime décimée
Mon col est décoloré
Mon colon décolonisé
Mon concert déconcertant
Et mon confit déconfit
Ma gestion est décongestionnée
Mon cor décortiqué
Mon cou décousu
Et mon crépi décrépit
Ma crotte est décrottée
Mon cul décuplé
Ma graisse dégressive
Et mon if déifié
Mon lit est délicieux
Mon maquis se démaquille
Ma mare démarre
Et ma femme de ménage déménage
Ma miss démissionne
Ma mob’ se démobilise
Mes pâtes de dépatouillent
Et mes prêts sont dépressifs
Ma puce est dépucelée
Mon rat déraciné
Ma raie déraisonnable
Et mon riz est dérisoire
Mes arrhes en désarroi
Mes selles dessellent
Mon or est désorienté
Et mes vers dévergondés.

Anonyme a dit…

Pour guérir l’angoisse
De la page blanche,
Vaincre ta poisse
Poète du dimanche,
un seul remède, affronte la nuit…
Mais pour (trouver) un bon mot
arme toi de patience,
Car les bons mots à l’évidence
ne sortent, qu’en catiminuit...

[By: A. Verell]

Anonyme a dit…

Pour guérir l’angoisse
De la page blanche,
Vaincre ta poisse
Poète du dimanche,
un seul remède, affronte la nuit…
Mais pour (trouver) un bon mot
arme toi de patience,
Car les bons mots à l’évidence
ne sortent, qu’en catiminuit...

[By: A. Verell]

Anonyme a dit…

Du haut de tes huit centimètres de talons, tu crois tout savoir sur l’amour
Du haut de tes quinze ans, tu crois connaître la vie
Maquillée comme une princesse, accoutrée comme une pétasse
Tu es fière, à ton âge, d’étaler ton tableau de chasse
Et de mieux connaître le Kama Sutra que ta leçon de géographie
Mais tu te trompes, poupée.

Tu crois qu’en t’habillant comme une barbie tu vas te faire respecter ?
Tu crois qu’en me dévoilant ton décolleté j’ai envie de te dévoiler mes sentiments, mes projets ?
Tu crois que ça me pousse à te dire que je te comblerais comme aucune femme ne pourrait l’être
Si seulement tu ne te prenais pas déjà pour une femme ?

Car j’suis ce mec de quinze ans qui n’comprend pas pourquoi t’as besoin d’en faire autant
Pour te sentir « toi », belle et intéressante.
J’suis ce mec qui préfère celles qui rougissent quand on leur dit bonjour
A celles qui t’allument pour qu’tu leur fasses passer une bonne nuit.
J’suis mec qui se d’mande si la superficialité caractérise cette génération
Et si les filles qui font leur âge ne sont pas en voie d’extinction.

Anonyme a dit…

Je mange trop

Un jour une prof m'a dit
tu penses trop, tu va te faire du mal
penser c'est comme manger j'lui ai dit
Peut etre que je mange trop, peut etre que j'mange mal.

Je suis de ceux qui se plaignent
pro ralleurs qui ne cessent de geindre
pourtant on peut pas dire que je saigne
j'suis de ceux qui ne sont pas à plaindre

J'suis né chez les privilégiés
là où tu bouffes chaque jour pour trois
donc j'devrais peut etre la fermer
faire comme tout le monde, penser à l'étroit.

y'en a qui mange pour vivre
et d'autre qui vivent pour manger
Moi je pense pour vivre
et peut etre même que je vis pour penser
Et la j'pense à ceux qui voudraient vivre
Avoir juste un peu a dammer

j'ai pas lu le code pénal
mais j'crois qu'tu peux t'faire enfermer
pour non assistance à personne en danger
la moitié d'la planète crève la dalle
j'crois qu'on peut tous se faire embarquer
Avec notre production
on en ferait becter 12 milliards
Mais comme ca cracherait des millions
On en fait bouffer qu'un quart

j'comprends pas,
où sont les fonds de cotisations?
Pourquoi on me parle d'évolution?
Je n'vois que des singes en perdition
Où est notre grande humanité?
Où est notre belle société?
Chez nous on bouffe à saciété
Mais pas moyen de partager un grain d'blé

Chacun 1 euro ou un dollar
Y'aurait pas d'quoi en tchouler
Puis tu fais fois 3 milliards
Et voila le problème est réglé

Mais tu m'diras
c'est pas si simple que ca
y'a des lois derrière tout ca
Et personne ne peut en réchapper
C'est peut etre ca l'problème à réglé
C'est qu'il y a des lois
pour les laisser crever

On fait du tourisme de masse
c'est sûre ca fait tourner leur économie
Mais si on expose nos liasses une fois sur place
Qu'on leur montre que l'europe c'est le paradis
tu va voir si ils vont l'aimer leur pays
Après t'as une bande de bouffons
qui se plaignent de l'immigration
Et y'en a pas un pour se poser la question
d'où vient leur courage de quitter leur nation
en y laissant leur femme et leur fiston
j'sais pas, ils se disent que c'est par plaisir
Ils viennent nous taxer notre blé
mais bien sûr, ca les fait jouïr
Tout quitter, ...
leur famille, l'endroit où ils sont nés
sans savoir ce que le futur va leur réserver
Parcourir des killomètres à pied
avec une fois arrivé
90% d'chance de s'faire éjecter

La famine des pays défavorisés
c'est avant tout une inégalité
Mais pour se pavaner comme un gros lard
Faut monayer uniquement en euros ou en dollars
chaque gouvernement fait tourner son pays
dévellope son économie
part en surconsommation
et baise les autres populations
Si t'as pas la bonne nationalité
tu fais parti de ceux qui se font baiser
Pendant qu'ils parlent d'insertion sociale
je te parle de racisme à un niveau mondial

On a des problèmes d'immigration
et en plus on est en surpopulation
Quoi de plus facile que de les laisser claquer?
Et comme ca l'affaire sera classée

remets le monde a l'échelle d'un colisé
et tu verra qu'au fond rien a changé
Toute l'europe observe depuis les gradins
Et les esclaves se battent pour un bout d'pain
regarde les américains
ils ont gardé le glaive à la main

le tier monde englobe
les deux tiers du globe
et c'est toujours le même tier qui les gobe

je rêvais d'un monde meilleur
pour tous les hommes de couleurs
qui peut prétendre ne pas être pigmenté?
Ce n'est pas encore la bonne heure?
Va falloir attendre le bonheur?
Désolé de vous dérenger
Mais j'préfère bouger pour aller le chercher
Si on était dans le même merdier
ce genre d'idée nous serait innée
fais pas style, j'comprends pas
mets toi à leur place, imagines toi

Anonyme a dit…

Un jour, un jour peut-être tu me regarderas
Et au fond de tes yeux je lirai pourquoi
Pourquoi diable l’ai-je choisi lui
Quand il y en avait tant, tant autour de moi

Un jour, un jour peut-être tu me regarderas
Et au fond de tes yeux je lirai pourquoi
Pourquoi donc d’amants si unis
Nous sommes-nous éloignés pour en arriver là

Un jour, un jour peut-être tu me regarderas
Et au fond de tes yeux je lirai pourquoi
Oui pourquoi pas rester encore envie
Et dans les bras d’un autre frémir encore une fois

Un jour, un jour peut-être tu me regarderas
Et au fond de tes yeux je lirai pourquoi
Pourquoi tant de distance quand j’avais besoin de toi
Pourquoi tant d’assurance si mon amour tu ne l’entretiens pas
Pourquoi tant d’années, la tendresse est si loin déjà
Pourquoi tant de je t’aime distraits sans que le cœur y soit

Oui un jour peut-être tu me regarderas
Mais pas un jour, jamais je ne lirai tout ça
Car dans mes yeux, poupée, je ferai que tu voies
Chaque jour que Dieu fait que je ne suis rien sans toi
Car dans mes yeux, poupée, je ferai que pour toi
Brille l’intensité qui te dira pourquoi