Au vu les réactions dithyrambiques qui ont salué l’organisation du concours « Qui est-ce ? », nous subodorons que d’aucuns souhaitent pérenniser les compétitions sur notre blog, toujours synonymes d’émulation et de saine concurrence entre littérateurs en herbe.
Fleurette et Professeur V vous proposent donc un nouveau défi : « Un titre et 5 mots ».
Le principe est simple : manifestez-vous avant le 29 février à minuit si vous souhaitez participer à ce nouveau concours. Une fois que nous aurons le nombre de participants, nous élaborerons autant de listes composées chacune d’un titre et de 5 mots. Chaque liste sera attribuée par tirage au sort (c-à-d par la main innocente d’Antoine Vermeersch) à un poète et lui sera envoyée par courrier électronique confidentiel le 3 mars.
Chaque poète aura alors jusqu’au 11 mars à minuit pour poster son poème (au titre imposé, vous l’aurez compris, et devant impérativement comprendre les 5 mots de la liste) sur le blog.
Pour éviter les poèmes incompréhensibles multipliant les mots savants pour brouiller les pistes, le concours ne consistera PAS à identifier les mots de la liste, mais bien à écrire LE PLUS BEAU POEME. Chaque participant publiera donc son poème sous un pseudo, afin qu’il n’y ait pas de copinage. Les organisateurs peuvent écrire un poème mais pas voter (ayant envoyé les listes aux participants, ils seraient en mesure de déduire qui se cache derrière quel pseudo).
Le vote sera ouvert du 12 au 17 mars à minuit. Tout le monde peut voter (pas seulement les poètes ; ces derniers auront cependant la délicatesse de ne pas voter pour eux-mêmes, un peu d’élégance que diable !). Chacun vote sous son vrai nom et une seule fois. Le format à respecter est simple (ça fera plaisir à certains !!!!) : un e-mail envoyé aux deux organisateurs et comprenant votre tiercé dans l’ordre. (exemple : 1. Roberte 2. Raoul 3. Raymond). Tout vote non conforme aux prescriptions du présent règlement sera réputé nul… :-)
Les scores seront attribués comme suit : 3 points pour le premier de chaque tiercé, 2 pour le deuxième et 1 pour le troisième. Le poète qui recueillera le plus de suffrages gagnera… toute notre estime (!!!), mais surtout l’insigne honneur d'offrir aux deux dévoués organisateurs de ce concours ô combien ingénieux une frite ou une pita (il leur laissera le choix) après la scène slam du 20 mars !
Vous découvrirez l’identité de chacun des poètes, l’intégralité des votes et, bien sûr, les résultats le 18 mars.
Ca vous dit ? Alors faites-le nous savoir avant le 29 février à minuit en envoyant un courriel AUX DEUX adresses suivantes francois.vermeersch@skynet.be ET fleur6r@hotmail.fr
A trèèèèèèèèèèèès bientôôôôôôt !
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70 commentaires:
Mi cha m'botte mais faudra nieu mette des mots trop savin com émulation, subodorer ou pérenniser sinon d'srai beu rente largué.
Bonne idée!!!!
Une nouvelle participante...?????
Si oui, comme Alain elle a lu le règlement et sait qu'un message sur le blog ne suffit pas et qu'elle doit nous envoyer un mail, n'est-ce pas...????
oh temps pour moi ......
oui oui j'ai bien lu règlement, comme la première fois d'ailleurs lol.
Mais je compte simplement voter.
C'est pour cela que je dis que c'est une bonne idée. ;)
les dés en sont jetés...
me voilà embarquée...
quelle sera la destinée
de ma poésie enmoussaillée...
Nous informons ces aimables participants qu'ils ont le droit d'accorder les mots, adjectifs et verbes.
Bonne chance à vous ! :D
Bon, si c'est partit, je me lance alors...
Pour faciliter la vie à nos organisateurs, je commence par indiquer quelles étaient les consignes:
Titre : Collés tout collés
5 Mots : gestuelle, contracter, chevaleresque, voilà et formique.
Hum hum....
Collés tout collés
Collés tout collés
Dans vos bras enlacés,
depuis le jours où je suis né
Collés tout collés
Vous m'avez éduqué
Transmis votre façon d'penser
Collés tout collés
tels la daronne et le padré
Conçu pour me protégé
Trempés tous trempés
dans un bain de flammes et d'acier
obsédés par les guns et les épées
La génération dragonball
Pas la génération pokémon
ceux qui bandent sur les shoot them all
Pas une bande de ptits bonhommes
Quand j'étais tcho jvoulais faire flic
J'crois que c'était plus pour le flingue
que pour défendre la veuve et l'orphelin,
j'n'ai jamais dis avoir de vertue chevaleresque
Collés tous collés
devant l'écran télévisé
A coté de la tour du pc
depuis le Club Dorothé
Sans pitié dès le ptit déjeuné
jusqu'à Quake, C.S.
GTA et tous les autres que j'ai graver
J'ai acquis l'instinct de killer
juste après avoir appris à marcher
Quand j'oubliais mon bic pour aller en classe
Le prof me disait: un soldat sans son fusil
c'est comme une fourmie sans acide formique,
j'y comprenais rien mais bon...
Collés tous collés
les yeux braqués sur nos ainés
les grandes valeurs de nos sociétés
Pour devenir un homme, il faut passer par l'armée
pour etre médaillé, faut d'abord avoir le permis de tué
Quel ancien combattant, n'expose pas son vieu tromblon
en plein millieu du salon, mais touche pas à sa ptit con,
moi j'voulais juste faire comme Nicky Larson
J'voulais la meme gestuelle,
j'voulais pas manier de la truelle,
ca rapporte pas de médailles,
J'veux la gloire et l'honneur quand j'serai dai,
en plein millieu d'un champ de bataille,
pour quelques stupides détails
Collés tous collés,
pour violence à la récrée
Pour avoir osé s'rebeller
contre toute forme d'autorité
pour avoir voulut ressembler
Au héros qui nous ont chouté
collés tous collés
un jour par une bande d'enculés
parce que ton pax, ils veulent te l'taxer
collés tous collés
une nuit chez les condés
dans le cachot pour dégriser
A longueur de journées
Les oreilles bombardées
par une bande de complexés
Qui font rimer le therme rapper
avec éjaculer pour s'faire du blé
Ben voilà, c'est pas compliquer
Pour vous les présenter
Les enfants qui arrivent à vous faire flipper
Quand vous les rencontrer
en sortant dans votre quartier
La génération DragonBall
Pas la génération Pokémon
Ceux qui bandent sur les shoot them all
pas une bande de ptits bonhommes
Les jeunes de nos jours, ils sont perturbés
c'est vrai t'as raison mémé
mais c'est pas parce qu'ils vont plus à l'église pour prier mémé
C'est parce qu'il y a un virus qu'on leur à fait contracter
Collés tous collés
et franchement, c'est chaud de s'en décoller
Désolé(e) pour les fautes d'orthographe, je ne suis pas bien réveillé(e) : )
Excellent Echo!!!
Ca promet ce concours!!!
A qui le tour ??????
wouaou!! ça commence fort! poème au saut du lit en plus, ça va être difficile de s'aligner! aller, au boulot...
y a faux départ...
voilà que je suis sans titre et sans mots...
qué es esto...
oulahh, quelle rapidité!!
La barre est déjà mise très haut!
Bon courage aux autres participants!
Allez, Fleur! Tu as entendu ce que Madame Wizem a dit! Envoie-lui tout de suite son titre et ses mots!
Excusez-la, Madame Wizem, c'est une petite tête en l'air... Quand on organise un concours, Fleur, on l'organise jusqu'au bout! Et ne me dis pas "ch'est dink' Y s'a passé ein truc bizarre. Eul mail ej'l'ai invoyé, mi!" Ca ne prend plus!
Encore toute nos excuses, Madame Wizem, la petite va corriger ça tout de suite. Et copier 20 fois "je dois envoyer la liste de mots à tous les participants".
J'approuve totalement la punition, si j'avais la chance d'avoir le titre de professeur, la punition aurait encore été plus sévere, d'ailleurs professeur, ne devrait elle pas apprendre par-coeur la liste des mots qu'elle donne et inflige à tous nos participants ? Je trouve que ca lui ferait travaillé sa mémoire, pas vous professeur? xD
Tout à fait, mon p'tit Jean-Mimi, tout à fait! Je propose même qu'elle les récite par coeur entre chaque poète à la prochaine scène slam. On cherchait des transitions, ben voilà une bonne idée: un poète, une liste et à chaque erreur, un demi point en moins pour son poème à elle.
J'en profite pour présenter encore une fois touteS nos excuses à Madame Wizem, ainsi qu'à tous les lecteurs pour ce S qui est malencontreusement resté coincé dans le clavier du Professeur V.
Personnellement, je trouve la sanction infligée à Fleur un chouia légère car on ne badine pas avec la discipline: un bon coup de règle sur les doigts, quelques coups de verge sur la plante des pieds, une douzaine de coups de cravache sur les fesses.........
oh là je m'emballe....ah ces Deschiennes
hola...
ce serait oublier la solidarité
féminine qui ne peut que me conduire
à tout pardonner aux fleurs et à vilipender vertement les ceusses qui s'empressent de s'engouffrer dans une entreprise de représailles des plus teintées d'un certain malin plaisir que je ne saurai qualifier...
et moi je dis, le premier qui embête Fleur... *neil pas content*
vous savez que quand je bronze, mes poils blondissent? et que j'ai déjà eu un coup de soleil? si si..
MUUUUAKZ
Et moi, quand il neige, j'ai les joues qui rosissent...
Au plaisir ;-)
J'ai l'impression que certains personnages aimeraient instaurer la fessée comme châtiment...
Si on prenait les armes, la comtesse de Ségur est peut-être de retour !!!!
Et moi quand il pleut je suis mouillé
L'anonyme c'est moi
et moi je prends des coups de soleil-euh
;°p
tinkiet, on t'avais reconnu ;)
lol, j'ai bien aimé la syncronisation là whisperz
woaaaa, truc de fouuuuu! lol.. non c'est vrai, considérant la taille de la toile, deux commentaires synchronisés, ça relèverait de l'exploit si on ne l'avait pas fait exprès, hein Alex? neil, en direct d'à 2500km de chez vous, à vous les montois/athois/grandglisiens/deschiennes... big up aux pingouins sur la banquise. peace
mdr, Allez si, faut l'avouer, on l'a fait exprès.... télépathie à 2500km de distance sans même se connaitre ^^
CHATEAU NOUGATINE
Dimanche soir à New York
Nouveau contrat en main
Contempler la ville morte
De ta vie faire le point
Dimanche soir à New York
La réussite enfin
Tu repenses à cette porte
Claquée, tu te souviens
Une ruelle poisseuse
Wallonie, terre de rien
Mais une enfance heureuse
Un taudis, des gens bien
Des briques cassées couleur amande
Pour toutes douves un caniveau
Comme pont-levis une porte branlante
Cette ruine était ton château
Ton château nougatine
Tu disais : « c’est beau, hein ? »
Ton château nougatine
Où l’on manquait de pain
Mais qu’importe l’estomac
Quand le cœur, lui, est plein
Tu revois devant toi
Ces détails anodins
Tirée à Sartrouville
Une sombre photo
Du vieil oncle Melville
Disparu bien trop tôt
Juste une cour mais quand même
Au centre, un nain de jardin
Sosie de François Bayrou
En y repensant bien
En face de ta fenêtre
La Kawa du voisin
Et papy qui disait
Sacrée motocyclette, gamin !
Des heures sur ses genoux
Tu pouvais l’écouter
T’expliquer bout par bout
Comment la démonter
Et là ça manquait pas
Coup d’œil à la photo
Il me manque, mon p’tit gars
Melville c’était un pro
Tous ces petits instants
Nutriments de ta vie
Tu le vois à présent
Peu à peu t’ont construit
Ce contrat, pauvre môme
Tu le sais aujourd’hui
Doit moins à tes diplômes
Qu’à ta noble famille
Dimanche soir à New York
La décision enfin
Rouvrir toute grande la porte
Ne plus renier les tiens
Fuyant leur pauvreté
Espèce d’abruti
C’était leur dignité
Qui t’échappait aussi
Dimanche soir à New York
La répudiation prend fin
Car la réussite est vaine
Pour qui oublie d’où il vient
Tu jures, mais pas trop tard
Qu’on ne t’y prendra plus
Ni corbeau ni renard
Grenouille à la raison revenue
Dans ta chambre d’hôtel
Tu conclus sur ces mots
Zappant sur CNN
Respirant à nouveau
Aucun Hilton du monde
Aucun Holiday Inn
Ne vaut en fin de compte
Un château nougatine
Quand soudain…
“You’re watching CNN International. We’re joining our permanent correspondent in Paris, who’ll tell us more about the latest developments of the biggest corruption scandal ever in French politics. Amy?”
“Yes Gary. And I must say that things are moving fast here, as François Bayrou has decided to reply to Michel Nutri in the press today. The Mayor of Sartrouville and former friend of Bayrou accused him of having used public money to buy his son a motorbike. Here are some of today’s headlines: “Bayrou: Nutri ment!” (Bayrou: Nutri lies!”), “Cette motocyclette est à moi!” (“this motorbike is mine!”). Mister Bayrou also says in an interview to « Le Figaro » this morning he’s confident that he will “clear his name” and is expecting “very soon” the repudiation of the “extravagant charges against him" by the investigating magistrate. Gary?”
Tu éteins la télé, penses « pas moyen d’être tranquille, même à l’autre bout du monde on nous gave avec ces conneries. Heureusement, y a le wi-fi, j’vais me mettre Pure FM en streaming… ». Et là, surprise :
« … avec en fresh cette semaine la révélation belgo-française de l’année. Elles sont deux, elles sont Françaises mais c’est chez nous qu’elles ont fait leurs premiers pas dans la profession, voici les Deschiennes ! Ca s’appelle… « Ni queue… ni tête! » Mmmh mmmh... C’est parti !»
François Bayrou il est trop choooooooooooooooou
A Sartrouville ils en sont foooooooooooooooooous
Ca n’a ni queue ni tê-ê-ê-ê-ê-te
J’prends ma motocycle-e-e-e-ette
Papa fais attentioooooooooooooooooon
Pas de répudiatioooooooooooooooooon
Fais pas ça à maman-an-an-an-an
Elle manque déjà de nutrimen-en-en-en-ents
Allez mon petit papaaaaaaaaaaaaaaaaaaa
Laisse tomber pour une foooooooooooois
Trop, c’est trop ! Tu éteins ton portable en te disant : « si même sur Pure ils se mettent à passer de la daube maintenant ! Heureusement que j’ai mon bouquin… » Tu fouilles dans ton sac à dos et tu en sors le deuxième tome de Millénium. Tu y trouves, en guise de signet, un billet sur lequel tu avais griffonné quelques mots à la hâte avant de partir : motocyclette, nutriment, François Bayrou, répudiation et Sartrouville. Au dessus, en majuscule, un titre : CHATEAU NOUGATINE. Tu penses : « Un titre et cinq mots. Ils avaient fumé quoi quand ils ont inventé ce concours d’écriture ? Et puis je me demande bien pourquoi je les ai notés, ces mots. Ca fait une semaine qu’ils m’obsèdent. Je les vois et je les entends partout. Et toujours pas la moindre idée intéressante ... Quand je pense que je dois avoir pondu quelque chose pour le 11 mars à minuit. Sinon, tu seras exclu du concours, qu’il a dit. Le règlement, c’est le règlement. Quel con ! Il croit que j’ai que ça à foutre ? »
Comme ça ne sert à rien de s’énerver, tu décides de lire un peu pour te détendre. Après on verra bien. Tu ouvres ton livre à la page 215 et reprends ta lecture là où tu l’avais interrompue.
« François Bayrou monta sur sa motocyclette, direction Sartrouville. »
Tu soupires. « OK, j’ai compris. Je ferais mieux de m’y mettre tout de suite. »
Nous sommes partout à la fois
Mais n’appartenons à aucun endroit
Nous ne savons où nous allons
Suivant chaque soir une autre étoile
Brigands sages
Voleurs de paysages
Nous aménageons nos pauses sans espoirs
Entre les bras solidaires du saule pleureur
Buvons les remous calmes de la rivière
Et partageons l’eau sereine
Avec les chameaux et leur éleveur.
Lui, il sourit de son plus large damier
Creuse les craquelures de son visage usagé
Il récite son existence incessamment ressassée
Dessine sur le sable sa lassitude de ses doigts décharnés
Puis les lèvres chancellent, le sourire tremble
Et même s’il essaie de le faire durer grâce à ses yeux qui dansent
Les larmes envahissent rapidement sa vision
Puis emplissent les rides souffrantes.
De son enfance anodine exempte de comptines
Du handicap qu’il doit à une scarlatine maligne
Du daron déjanté et des coups de ceinture qu’il en reçoit
Encore maintenant dans ses cauchemars chaque soir
D’autres malheurs impliquant des femmes
Sur lesquelles il n’a pas pu faire durer son charme
Pour en arriver à où nous en sommes tous, les voyageurs
Enchaînés par nos souvenirs, tirant sur nos liens à coups d’envies d’ailleurs…
Ce n’est pas une façon de fuir
Nous savons simplement que le temps finit par tout guérir
Voyages, déambulations
Et nous semons de vals en monts
La douleur de mémoires vides et sans nombre
La vie continue pour les lèvres que nous aimions
Et des fois nous nous demandons si elles murmurent parfois notre nom
Mais pas le temps pour la nostalgie ou les regrets
Nous étudions nos erreurs pour ne plus les reproduire sur la prochaine qu’on osera aimer.
le titre était Voyage, Voyage, et les mots imposés: chameau, éleveur, scarlatine, déjanté, brigand.
SEPTEMBER GIRLS
Wouldn’t it be nice, if I weren’t a December boy?
Just me, free from your September girl’s affects…
But you keep on holding sway over me…
Over my gullibility…
Tes paroles fougueuses m’envoûtent,
Tes sorts veloutés m’enchaînent,
Tel un chaman avide de pouvoir.
Crois-tu vraiment que depuis le sommet de ton propre Everest,
Personne ne peut t’atteindre ?
Brigues-tu le mirage d’un désert blanc nous aveuglant à jamais,
Pour nous submerger dans un rêve éternel de lutte pour une liberté chimérique ?
Ton image de paladin aguerri,
Qui se dévoue pour une cause soit disant juste,
N’est que le triste brouillon d’une théocratie aux teintes rouge vermillon,
Qui laisse derrière lui les lamentos d’une souffrance prise au dépourvu,
Au milieu d’un entracte de silence joué en Foi mineure.
Les traits de ton pinceau meurtrier creusent, dans les esprits, des tranchées à la poudre Sulfureuse sur un tableau inachevé.
Le temps des surréalistes à l’huile et aux collages en barbe à papa est révolu.
René Magritte est mort et ne pourra plus donner la réponse de son dernier rébus :
Double toile aux espoirs poétiques exécutée dans l’adagio d’une Brabançonne lointaine.
Or, pour chaque vie volée,
Pour chaque larme versée dans ton puits d’égoïsme censé étancher ta soif de pouvoir, Les jours de ta dyade manichéiste sont comptés
It wouldn’t actually be nice, if I weren’t a December boy.
It’s just me, and I’m really free from your September girl’s affects…
But you keep on thinking deep inside of you,
That you hold sway over me and my gullibility…
Sooner or later, you’ll wake up painfully and I’ll be there to watch you going up like a torch.
Et, après ta défaite, des cendres de tes victimes jailliront des semences d’un espoir aux couleurs arc-en-ciel.
Seuls les bourgeons de ces semences pourront nous offrir la sève de la LIBERTÉ.
...et la voix d'Elvis...
Be bop lulla, she’s my baby
Be bop lulla, she’s my baby
Be bop… be bop… be bop… be bop…
Qu’est ce qui s’passe dans c’te machine
Tout tournait rond jusqu’à présent
Y avait pas d’couac au démarrage
Ça m’a presque fait plaisir d’avoir pointé
J’veux pas qu’en c’ jour de vrille grandiose
Y ait une dent d’trop dans l’mécanique
J’tolère l’bruitage des engrenages
Quand ça fait juste valser le temps
C’est l’palpitant qui mène ma danse
Pour m’faire aller au bout d’mon quart
J’l’ai laissé, ma belle, à la fraîche
Sur l’oreiller, on s’est dit des merveilles
J’lui ai promis-juré la ballade
C’est rencart, à la sortie du turbin
Ça lui plaît bien qu’on r’prenne la route
Et qu’on s’la joue comme à Memphis
Notre sid-car est sur l’départ
Elle sera là à m’enlacer
Moi, j’lui chant’rai de la rengaine
Avec l’moteur comme grand orchestre
Elle veut des vibrations en roue libre
Le paysage et même la voix d’Elvis
Et nos paroles dans le vent
Be bop lulla, she’s my baby
Be bop lulla, she’s my baby
Be bop… be bop… be bop… be bop…
Ça c’est un coup d’voisin d’turbin
Avec la chaîne il en rajoute
J’l’ vois faire de la zèle-production
J’crois qu’j’vais lui chanter mon exécration
Faut pas qu’ça m’chauffe c’histoire qu’dévisse
J’vais lui apprendre à s’ « déresponsabiliser »
Va y avoir du bastringue sur les tapis roulants
Du jeu de piston au milieu des turbines
J’vais crier « Du balai !... » avec le son du corps
J’ai pas quatre mains, j’en ai qu’deux pour elle
J’l’ai laissé ma belle à la fraîche
Sur l’oreiller on s’est dit des merveilles
J’lui ai promis-juré la ballade
C’est rencart à la sortie du turbin
Ça lui plaît bien qu’on reprenne la route
Et qu’on s’la joue comme à Memphis
Elle, elle veut juste du paysage
Etables sur Mer, ça f’ra l’affaire
Pour croquer notre part de gâteau
Juste une fringale de belle étoile
Déjà j’vois d’là mon aquarelle
On s’grignotera comme des p’tits beurres
Be bop lulla, I just want my baby…
.......................................
Titre: et la voix d'Elvis...
Mots imposés: exécration, déresponsabiliser, balai, Etables sur Mer, petit beurre
un oubli...
lire
...
Déjà j’vois d’là mon aquarelle
Sur fond de mer et de grillons
On s’grignotera comme des p’tits beurres
...
V’LA L'BON VENT (DERRIERE CHEZ NOUS Y'A UN ETANG)
Un corps massif, une allure de champion,
Une cape qui vole au vent
Et des muscles en béton.
Il a le vent en poupe, mon amant.
J’aime effleurer du bout des doigts le « S » qui enjolive son torse,
J’aime comme il me prend dans ses bras, me berce et me susurre, me siffle, me souffle des mots doux,
J’aime me lover dans sa cape, m’y capitonner quand il s’élance,
J’aime sa fougue, son engouement quand je lui lance : « Vas-y, Rocco »
J’aime comme il fend l’air, mon sirocco.
Nos corps s’entrelacent et se caressent
Au fil de l’eau, au fil du vent, au fil des ans
Nos corps jamais ne se lassent ni ne se laissent
Au fil du temps, au fil des flots, au fil de son élan.
Je me battrais contre vents et marées pour ne pas lui échapper
Lui, ma soucoupe volante, mon coupe-vent à soupapes
Lui qui me fait visiter le monde au gré de la bise et du zéphyr,
Lui à qui je mets dix sur dix sur l’échelle de Beau/Fort.
De Luxeuil-les-Bains à St Tropez,
Il hante les quais dès qu’il met flamberge au vent, mon assaillant.
Au bord de l’eau, derrière chez moi,
Il a été là quand ça n’allait pas.
Les pieds balbutiant entre le ponton et le vide,
J’avais décidé de dire « Du vent ! » à mon corps et « Bon vent ! » à mon âme.
Mais croyant me jeter dans les eaux de l’étang d’Amaury,
C’est dans ses bras que j’ai atterri.
C’est lui mon mythe, ma légende,
C’est lui mon Superman des mers, mon Batman des eaux troubles
Mon Dracula des temps modernes, la hantise des étangs modèles.
Il a une grand-voile qui lui fait une cape comme Batman
Et un « S » sur la coque qui rappelle celui d’Superman
C’est lui mon mistral gagnant, j’vous présente Super Catamaran.
Titre: V'là l'bon vent (derrirère chez nous y'a un étang)
Mots: engouement, Dracula, Luxeuil-les-bains, soucoupe et St Tropez
Camions ça fait prout
Mots: Simone Signoret, queue-de-rat, garde-à-vous, vaseliner, numismatique
Je te serres tout contre moi
Mon petit bout d'homme
Je te protège dans mes bras
Contre la guerre des Hommes.
Je n'ai rien mangé depuis deux jours
Toi tu ne sais que sourire,
Demain nous serons peut-être morts mon amour,
Toi tu ne fais que sourire.
Seuls, pieds nus et maudits,
Voyageurs en déroute,
Tu me souris et tu me dis:
Camions ça fait prout.
Parmi les malheureux en débandade
Sur ce chemin creusé d'obus,
Tu me chantes cette ballade
Qui t'as tellement plu.
« Camions sur la route,
Camions ça fait prout » maman,
Regardes le gros camion là-bas maman,
Il a explosé sur la route!
Seuls, pieds nus et maudits,
Vagabonds en déroute,
Tu chantes et tu me dis:
Camions ça fait prout.
Je te dis que tout ça
Ce n'est que du cinéma,
Qu'il ne faut pas avoir peur,
Ce sont juste des gros pétards.
Affamés et étourdits,
Va-nu-pieds sur la route,
Tu souris et tu me cries:
Camions ça fait prout.
J'avance, aveugle, sourde et muette,
Au chaos qui nous entoure,
Je n'avance que pour tes yeux, ta silouhette,
Que pour te sauver mon amour.
J'avance pour pouvoir encore
Soigner tes petits bobos
Vaseliner tes brûlures,
Te regarder faire dodo.
Perdus et maudits,
Voyageurs en déroute,
Tu me souris et tu me dis:
Camions ça fait prout.
Mon chérubin au profil numismatique,
Ne regardes pas ces gens tomber
Oublies ces visages faméliques
N'efface jamais ton sourire léger.
Pour toi je deviendrai
Simone Signoret ou Line Renaud
Jusqu'au bout je te protègerai
Alors ne me quitte pas des yeux mon angelot.
Des petits soldats
Aux revolvers bien astiqués
Au garde-à-vous docilement
Visent d'un air appliqué.
Pieds nus, maudits,
Errant sur la route,
Tu ris et tu me dis:
Camions ça fait prout.
Des tirs méthodiques salissent
Les beaux uniformes de la belle milice
Et un liquide chaud coule
Le long de ma colonne vertébrale.
Prête-moi tes yeux mon enfant
Prête-moi tes oreilles juste un instant
Prête-moi la force de ton sourire
Avant que mon genou ne touche terre.
Rodeurs maudits
En haillons sur la route,
Tu me souris et tu me dis:
Camions ça fait prout.
Un vieux cabot à la queue-de-rat
Un vieux cabot tout pelé,
Se fige devant moi
Comme s'il voulait me parler.
Il à l'air si triste
Que j'ai envie de lui sourire,
Il à l'air si triste
De me regarder mourir.
C'est trop tard pour moi chéri,
Tu dois continuer la route,
Et je te souris et je te dit:
Sois fort chéri,
Tu me souris et tu me dis:
Maman, camions sur la route,
Je te souris et je te dit:
Adieu, mon amour,
Tu me souris et tu me donnes un baiser:
Maman, camions explosés.
titre: on se retrouvera
mots: fauteur, bougeoir, humiliant, potassium, San Francisco
On se retrouvera
Ou pas…
Mais, où que tu sois, envoie-moi
Une potion au potassium
D’amertume une liqueur
La poésie, ça se potasse ?
Moi la tienne, j’la sais par cœur…
On se retrouvera
Ou pas…
Mais où qu’on soit, on changera pas
Parfois fauteurs de troubles
Toujours troubleurs de fêtes
On continuera à s’prendre la tête
Chacun sur sa planète
On se retrouvera ?
Mais où ça ?
A San Francisco, j’crois pas…
Mais si tu passes par là
Cueille des œillets pour moi
Derniers remparts contre les écueils
Maux éparts, parjures, orgueil
On se retrouvera
Ou pas…
Mai n’a pas résisté à la tempétueuse traversée
Et s’est échoué sur une île désertée
Récolte offrandes, bougeoirs, encensoirs
Et prie Eole, humiliant dieu des vents
Si jamais on rembarque, d’être plus clément…
Titre : quand te reverrais-je ?
les mots : Neil Armstrong, Cantal, flasher, émanciper, vertubleu
Quand te reverrais-je ?
Salut les slamis poètes déjantés
Mon modeste poème est enfin terminé
Pendant quelques jours, je me suis figuré
Que je devrais sans doute déclarer forfait
Il faut que j'vous précise qu'avec la poésie
Ce n'est pas toujours ami-ami
Parfois tout coule de source, l'inspiration m'envahit
Et parfois pour un seul vers, faudrait qu'j'y passe la nuit
Pourtant, pour ce concours, un titre et cinq mots
J'étais bien parti, quasi au grand galop
Y'avait cette actu avec Carla et son petit Nico
Puis j'ai fait marche arrière, trop c'est trop
Pourquoi pas alors un poème sur Ingrid Bétancourt
Une femme que j'admire en tous points depuis toujours
Mais je me suis vite rendu compte que j'allais être trop court
Et puis y placer Neil Armstrong et Cantal, essayez toujours
Cela étant, j'étais plutôt satisfait
Des deux premières strophes, à vous de juger
Quand te reverrais-je
Toi la femme-soleil
Qui dardait ses rayons
Comme autant de passerelles
Vers d'autres horizons
Quand te reverrais-je
Toi la pasionaria
Qui mitraillait de mots
Ceux qui ne croyaient pas
En un monde nouveau
Vertubleu, ce n'était pas si mal, il faut bien l'avouer
Je suis sûr que certains d'entre vous là-dessus vont flasher
Il fallait que je me sorte de cette royale panade
Que je trouve derechef une subtile parade
Je comptai alors sur l'esprit de mansuétude de mes deux camarades
Fleur et Professeur V, brillants organisateurs de cette poétique cavalcade
Auriez-vous l'obligeance de m'accorder un petit délai
Pour que mon poème sur le blog je puisse publier
Moins de dix minutes plus tard, leur réponse fusait :
Nous serons magnanimes mais le 13 à minuit le concours sera bel et bien clôturé
Vous ne pouvez imaginer le ouf de soulagement
Ca n'a pas dû être simple pour eux de s'émanciper d'un si beau règlement
Pour ça, je les ai remercié et sans atermoiements
J'ai plongé vers ma page blanche et j'en sors à l'instant.
Il faut bien entendu je les ai remerciésssssssss dans la dernière strophe
c'est dingue ce concours!
il fait bien sûr que Roublard parfois des mots :-D
questions subsidiaires...
c'est le 11 ou le 13
le délai ultime de
publication des textes...
du coup c'est le 17 ou
le 19 la fin des votes...
et les résultats c'est le
18 ou le 20...
Jusqu'à preuve du contraire, la date butoir n'a pas encore été modifiée. Nous aviserons le casier chiant mais pour l'instant, les poèmes arrivent à un rythme (plus) régulier (que les mots de Roublard). Keep the pressure, folks!
P.S. Roublard, c'était aussi un des nains? Mais il y en a combien, finalement?
Le thème était "je suis libertine"
Les 5 mots: rancard, obscurément, prélude, supportable, devanagari
Je Suis Libertine
Je chante parfois dans les bars ou dehors :
« Mort à la vie et longue vie à la mort ! »
J’aime pas l’travail car ça m’énerve,
En effet, j’traîne mes pieds quand je me lève.
Je dis ‘Merde !’ à toutes les religions,
Aux intelligents comme aux plus cons,
Je regrette jamais tout ce que j’fais
Ça m’fait sourire et j’prends mon pied.
J’vous l’dis, lorsque j’ai droit à un rancard
Faut toujours qu’ce soit avec un tocard
Qui n’pense jamais à mon p’tit bonheur
Mais plutôt à me baiser et sans son cœur.
Bizarrement, y en a jamais un qu’est tenté
De s’ram’ner chez moi, venir me chercher
Afin d’aller pour un coup juste dîner
Ou encore se mater un film au ciné.
Obscurément, et c’est ça qui est triste,
Pour me donner l’impression qu’j’existe,
Faut que j’mette des jupes courtes et des talons
Afin d’attirer les gorilles vers moi, la guenon.
Mais ma vie me plaît telle qu’elle est.
Je n’ai plus que mon chien pour seul ami,
Toujours fidèle et attentif à mes côtés,
Qu’il soit dans son panier ou sur mon lit.
Je pense ce que je veux et quand je veux,
J’raconte des histoires tristes à mon voisin
Qui m’en redemande tous les matins
Comme pour sa laisse le fait mon chien.
Mes parents me considèrent comme une catin
Qui donne son corps au premier venu,
Alors qu’en général, ce sont des rupins,
Tous des gros bourgeois qui voient nue.
Ca me plait de savoir que ces gros cochons
Trompent leurs femmes avec une midinette
Au cœur et à l’âme remplis de poison
Et aux idées rongées par l’alcool des boissons.
Pour moi, le véritable amour n’existe pas.
Nous sommes dans un monde où rien ne va,
Où les hommes ont une bite à la place du cœur
Et où les femmes sont considérées comme inférieures.
Alors si la vie vaut la peine d’être vécu,
Autant en profiter du mieux qu’on peut
Et vivre à fond chaque moment reçu,
Telle une pièce donnée à un malheureux.
Je me fous de tout, des autres et de moi.
Je suis éprise d’une totale liberté
Conditionnée par le maux de la société,
Le plus grand asile de fous jamais créé.
Avant, on me disait encore supportable
Maintenant, il est rare qu’on me le dise
Depuis que j’ai quitté un homme abruti
Qui m’écrivait des lettres en dévanagari.
Là est arrivé le prélude des hostilités
Envers et contre tout ce qui me chagrinait.
Aujourd’hui, pour moi la vie est belle et
Le monde pourri, pourri d’nature, pourri d’esprit.
S’agit-il d’un refus sensé ou d’une crise d’identité?
Peu m’importe puisqu’un jour je vais crever
Seule ou entourée de gens que je n’ai jamais aimé
Ou très peu. Bref, je suis, comme qui dirait, désabusée.
nous aussi on a notre catin à Mons... mais nous c'est la catin d'la poésie, la putain d'la prosodie ;)
On t'expliquera!
Rouge-gorge... Waouw, ca résume ce que je pense je crois...
Je suis bien contente de ne pas avoir participé au concours...quand je vois les mots à placer...
AnSo
Bon ben je suis pas dans la mouise moi...J'ai pas encore commencé! Cap ou pas cap de pondre un texte en moins de 5heures? :p La réponse d'ici minuit...
Pendant que mes cheveux poussent
Pendant que mes cheveux poussent
Ce monde, lui, continue de tourner.
A l’endroit ou à l’envers ? A vous de juger !
Laissez-moi juste donner quelques pistes pour vous éclairer.
Pendant que mes cheveux poussent,
Les bombes, elles, continuent de tomber
Le bourbier irakien a finalement remplacé le vietnamien
Et les ricains continuent à se salir les mains.
Pendant que mes cheveux poussent,
Le Sud, lui, ne cesse de trimer
Pour que le Nord continue à s’empiffrer
Le Sud peut-il encore y croire, avoir le moindre espoir
Alors que le Nord ne cesse de se payer sa poire ?
Pendant que mes cheveux poussent,
Les gens, eux, continuent de crever
Pour un MP3 ou parce que t’as une gueule d’étranger,
Un coup de dague pour une simple petite bague
Banalité tout cela, dans les médias, ça ne fait même plus de vagues.
Pendant que mes cheveux poussent,
Nos grand-mères et arrière-grands-mères continuent de crever
Nos médecins, ces taricheutes des temps modernes, commencent même à les piquer
Comme si le mot « vieux » était synonyme d’indignité
Parfois j’me demande quelle mouche a pu piquer cette société…
Pendant que mes cheveux poussent,
Les travailleurs, eux, continuent de s’faire virer
Le même refrain est toujours entonné :
« Manque de productivité, nous sommes contraints de délocaliser »
Les puissants s’en foutent, ce ne sont que quelques millions d’indemnités
Alors que les salariés n’ont même plus de quoi s'chauffer.
Pendant que mes cheveux poussent,
Les usines continuent de cracher leurs saletés
Et c’est l’avenir de mes enfants qui s’envole ainsi en fumée
Mais que faut-il pour que vous réagissiez ?
Combien de temps allons-nous rester les bras croisés ?
J’ai pas envie que mon gosse naisse intoxiqué de leur stupidité !
Pendant que mes cheveux poussent
Moi je continue de regarder, impuissant, effaré
Tout ce qui se passe devant mes yeux,
Je voudrais pouvoir faire de mon mieux, m’sentir plus courageux
Et oser enfin prendre mes responsabilités…
Pendant que mes cheveux poussent,
Ce monde, lui, continue de tourner.
A l’endroit ou à l’envers ? A vous de juger !
Pendant que mes cheveux poussent…
Et si je décidais de me les couper ?
Le titre: Pendant que mes cheveux poussent
Les mots imposés:vietnamien; taricheute; arrière-grand-mère;poire; dague
Enfin une bonne parole!;-)
Mais j'en connais une qui sera pas d'accord...
J'avais signé Gilbhair: c'était drôle mais ça n'a pas marché...
qui se cache derriere l'anonyme?
ben c'est moi!
C'est c'que je me disais aussi!
T'as un style bien à toi, je t'ai reconnu tout de suite, anonyme :-D
Anonyme ment, c'est moi qui me cachais derrière anonyme. Je croyais avoir été clair...
Moi j'ai fait semblant de ne reconnaître personne
Baggy, bandana et poésie
_________________________
Toi qui es jeune, toi qui es beau
Toi qui sens bon le sable show
Pose un peu ton Ipod Nano
Et écoute-moi en stéréo
Toi qui es jeune, intelligent
Toi qui te sens si différent
Avec ton air de No Future
Tes étoiles rouges à la ceinture
Toi qui es jeune et révolté
tu as l'impression de te faire piéger
Par cette putain de société
Vas-y viens, on va tout brûler
Toi qui es jeune, un peu rebelle
Parce que ça fait tomber les belles
Toute la société avicole
Qui cancane dans les cours d'écoles
Toi qui déchires tes fringues griffées
Pour avoir l'air d'un vrai de vrai
Qui fumes des joints sans avaler
J'ai controle de maths juste après
Toi qui sais rien, qui piges zéro
qui confonds Staline et Castro
qui Roules en 4x4 et votes écolo
qui craches sur la droite et parles pas aux négros
Toi qui es jeune et qui acceptes
Qu'on fasse de toi un être inepte
gavé d'images et de clichés
sans cohérence ni vérité
Toi qui es jeune et en qui j'crois
Si t'as de l'honneur, réveille-toi
Arrête de jouer les pseudo-héros
Ouvre les yeux, prends-toi au mot
Tombe les rastas et le blouson
Tombe la besace et le ceinturon
On n'est héros que dans l'action
Pas dans le miroir, ni au salon.
Titre: "Baggy, bandana et poésie"
mots: "inepte, stéréo, piéger, Staline, avicole"
Bon, bon, je vois que tout le monde à mis ses mots. J'avais décidé de ne pas les mettre, mais ce matin, entre deux traits de pinceau j'ai changé d'avis:
théocratie, Everest, chaman, dyade et moi même: René Magritte.
Quoi qu'il en soit, celà ne devrait pas changer les avis et amours. Soyons, fous, aimons, aimons, aimons! (Et oui, le printemps approche...) ;o)
Mister Teacher and Little Flower, j'ai une question par rapport à la votation: Lors que vous dites 1. Roberte 2. Raoul 3. Raymond, ça veut dire que votre super préféré c'est Roberte et que les autres siuvent, ou bien les chiffres équivalent aux points qu'on octroie? Me serais-je réveillé en blond?
pas vu les textes de robert...raoul...raymond...
je subodore que certains ont
publié masqués...
trop dur ce jeu...
Tu m'inquiètes, cotch. T'as jamais joué au tiercé ou quoi? Le règlement dit "... votre tiercé dans l'ordre (exemple : 1. Roberte 2. Raoul 3. Raymond)." Ce n'est qu'après que le texte précise le nombre de points attribués: 3 points pour le premier de chaque tiercé, etc.
Bref, les votants donnent leur tiercé, puis les organisateurs calculent. Is it clear?
P.S. Désolé pour vous tous qui aviez compris, mais un professeur doit travailler avec tout le monde. Marie Arena l'a dit: chacun doit pouvoir évoluer à son rythme...
ATTENTION, LES BUREAUX DE VOTE NE SONT PAS ENCORE OUVERTS. UN MESSAGE SERA PUBLIE QUAND CE SERA LE CAS!
je n'aime pas qu'on se fasse passer pour moi et qu'à chaque fois qu'il y en a un qui dit une connerie on me l'attribue, c'est pas juste
Les cinq mots : Bavière, principauté, J.F Kennedy, lampe-tempête, androgyne
Le titre : Choubidoubi
Choubidoubi
C’est le cri
Des buveurs de whisky,
Des fans de Bowie, de JF Kennedy
Et de ceux qui ont un énorme Q.I.
Choubidou
Pour vous, Ça n'veut rien dire du tout,
Pour eux ça veut dire beaucoup.
Choubidou Choubidoubi
L’androgyne s’en fout
Il a perdu sa moitié.
Toutes les nuits
Dans la principauté
il l’a cherchée
Mais il doit renoncer
Sa lampe-tempête est cassée.
Il arrête le wisky
Et pour soigner ses maux,
Avec un verre de gin
Il prend des placebos.
Il la r’trouv’ra jamais
Elle est en Bavière,
Pour goûter la bière.
Choubidoubi, sa moitié aime trop les demis.
Choubidou
Le poète androgyne s’en fout
Et pour trouver ses mots
Avec un verre de gyn, Il écoute Molko.
Titre: Y'a des indiens partout
Mots: agent - scélératesse - repecher - transversalement - rouspéter
Y'a des cow-boys
Y'a des indiens
Y'a des des cow-boys et des indiens partout
Y'a des cow-boys
Y'a des indiens
Y'a des des cow-boys et des indiens chez nous
Les bons et les méchants
ont inspiré plus d'un auteurs
faut croire qu'ils ont tous un agent
007 dans leur moteur
C'est vrai que c'est un fondement de notre fonctionnement
Le ça, le moi, le surmoi ont de tous temps
communiqué transversalement
Pour trouver les fautifs, les méchants
Y'a des cow-boys
Y'a des indiens
Y'a des des cow-boys et des indiens chez nous
En chacun de nous y'a des cow-boys et des indiens
En chacun de nous y'a du bon et du mauvais
En chacun de nous y'a du sain et du malsain
Y a du Che Guévara et du Didier Reynders
Y a du Robin des Bois et de la scélératesse
y a un Gainsbourg qu'arrete pas de créer,
Et un Gainsbarre qu'arrete pas de picoler, de rouspéter, de roter et de péter.
Le génie est-il toujours à repecher?
Y'a des cow-boys
Y'a des indiens
Y'a des des cow-boys et des indiens en nous
au fait..
c'est quand est ce la date-butoir
de publication...
pour le titre...y a pas trop de problème...j'ai réussi à l'écrire...il est imposé...voyez vous mêmes..."cyprès si loin"...
j'ai réussi à caser les premiers mots..."laiton / scorsonère / fourrager /hélice"...mais "banquise" me pose encore problème...
merci pour vos encouragements...
ahlalala Roberte, tout ça pour mettre le 69ème commentaire... Bien vu ;-)
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