jeudi 1 novembre 2007

Cartoons

En attendant le début de la Triennale Internationale de l'Affiche Politique à Mons (exposition du 16 novembre 2007 au 27 avril 2008 au Mundanéum, 76 rue de Nimy), pourquoi ne pas prendre prétexte de quelques caricatures pour exercer nos plumes engagées (engaGG)?. Les deux que vous trouverez ci-dessous ne datent pas d'hier. Elles n'en sont que plus pertinentes...
N'hésitez pas à poster vos textes ici et à faire parvenir au Professeur V d'autres dessins inspirants que vous souhaiteriez voir publiés sur ce blog.
Restez vivants (vous)!
1.

2.
Pour ceux qui auraient du mal à lire le texte, le voici: "Si j'attends assez longtemps, les médias finiront bien par arriver... et par montrer au monde l'une des pires famines ayant jamais frappé l'Ethiopie... Ouais, ils devraient être là d'une minute à l'autre..."

9 commentaires:

Anonyme a dit…

Si le peuple palestinien est à la rHAMAS, ce n'est pas une FATAHlité

Anonyme a dit…

J'annonce mon grand retour!
Et non, je ne suis pas morte, mais c'est vrai que ça fait très longtemps que je ne suis plus venue déposer un petit commentaire...
Je vais rattraper le temps perdu en vous proposant un poème du jour qui n'est pas de moi mais qui m'a émue comme peu de poèmes l'ont fait... (ça n'a aucun rapport avec les caricatures politiques...)

"Nous rêvons de lendemains qui ne viennent jamais
Nous rêvons d'une gloire dont nous ne voulons pas
Nous rêvons d'un jour nouveau
Quand ce jour est déjà là
Nous fuyons une bataille
Que nous devrions livrer.

Et pourtant nous dormons.

Nous attendons l'appel
Sans jamais le devancer
Nous fondons nos espoirs sur l'avenir
Quand l'avenir n'est que vains projets
Nous rêvons d'une sagesse
A laquelle nous nous dérobons chaque jour
Et nous appelons de nos prières un sauveur
Quand le salut est entre nos mains

Et pourtant nous dormons.

Et pourtant nous dormons
Et pourtant nous prions
Et pourtant nous avons peur."

tiré du Cercle ses Poètes Disparus...

Gérard a dit…

Je ne pense pas que l'on puisse facilement ajouter des mots sur ces carricatures qui disent déjà beaucoup.
Pas de poème pour moi mais une citation de Bertolt Brecht :

Comment l'art pourrait-il émouvoir les hommes s'il ne se laisse plus lui-même émouvoir par leurs destinées? L'art n'est pas d'assembler des mots qui sonnent bien. Si moi même je m'endurcis contre les souffrances des hommes, comment espérer que mes écrits vont leur dilater le coeur?

Grand merci au Professeur V. d'avoir attiré notre attention sur des problèmes déjà anciens mais au combien actuels.

Antigone a dit…

Merci Blanche de partager ce texte avec nous, il est magnifique (et tellement vrai)!

Au plaisir

Antigone a dit…

Halli hallo!

Rien à voir avec le reste mais ça fait longtemps que je n'ai plus posté de citations, alors en vrac en voici plusieurs qui me plaisent bien, peut-être vous plairont-elles aussi... ;-)

"On se consent pas à ramer quand une force intérieure nous pousse à voler" (Helen Keller)

"Le pire ennui est d'exister sans vivre" (Victor Hugo)

"L'aventure, c'est un moment de sa vie où l'on a plusieurs possibilités de choix. Face à trois pistes, l'aventure c'est d'en choisir une. Et c'est peut-être celle-là qui mènera à la découverte." (inconnu)

"J'ai compris depuis que pour faire des découvertes, l'essentiel n'est pas d'apercevoir ça et là des lueurs que les autres ne soupçonnent pas, mais de foncer vers elles en se foutant de tout le reste."
(extrait des Mémoires d'une jeune fille rangée, de Simone de Beauvoir)


Au plaisir

Professeur V a dit…

Hommage à Bénédicte Vaes, pointure du journalisme belge, décédée ce vendredi. N'en revenant pas d'avoir été vaincue par la maladie, elle aurait déclaré: "Et pourtant, je me suis battue". Voilà, Blanche, une femme qui a su devancer l'appel. Alors continuons à nous battre par les mots, les amis, pour poursuivre les batailles qu'elle n'a jamais refusé de livrer.

Anonyme a dit…

.............................................
ramallah au coeur
rêve d'amour d'un chef d'orchestre
ta musique résonne
..................
que vienne la nuit

derrière la palissade des stades
les nuits sont plus libres que les jours
il se conte des histoires d'amour
pour ceux qui jonchent les cellules

les yeux fixent carrelage et plafond
la lecture toujours de bas en haut
les lignes se tordent et se courbent
des figures ardentes naissent aux esprits

la voix dit l'épine à la moelle épinière
des cordes des guitares se tendent
des traces de doigts sur le piano des corps
temps des découpages des morceaux de vie

que vienne la nuit et tu peux t'évader
une chevelure un visage des volets mi clos
une étendue de lumière comme un patio
tu ouvres et refermes ton coffre rouge à trésors

les mots griffés aux murs qui écoutent
les dessins marqués des clous de fortune
parfois un chant psalmodié pour ne pas oublier
une parole nue au cercle des disparus

il faut que les nuits n'en finissent pas
tous les geôliers peuvent s'endormir
derrière la palissade des stades
tu appelles le coeur de shéhérazade

andrée wizem
(22 et 23.06.07)

outtaseezun a dit…

merci à Andrée et Blanche pour leurs textes magnifiques...

à Antigone: "Le pire ennui est d'exister sans vivre" (Victor Hugo)

je m'ennuie.. je réponds à ton mail bientôt. là je dois encore m'ennuyer à travailler... après je vivrai..

Fleur a dit…

Sean Poil tu nous manques.

Reviens-nous vite