Le jour se couchera bientôt sur Grandglise.
Le soleil darde ses ultimes rayons, jette ses dernières forces dans la bataille, transperce la baie vitrée et inonde la pièce d'une clarté encore éblouissante malgré l'heure tardive. Aveuglé par l'astre du jour déclinant, je suis incapable de répéter, mon micro orange "unplugged" à la main, mes poèmes pour demain. Qu'importe, la sincérité du coeur saura convaincre là ou l'opiniâtreté et le labeur n'ont pu vaincre.
Le dernier jour d'avant Bobigny s'en va et déjà je vois poindre au loin l'aube d'une ère nouvelle, porteuse d'espoirs, annonciatrice d'une expérience exceptionnelle.
Une page se tourne, mais c'est un nouveau livre qui s'ouvre.
Une aurore nouvelle se lève sur nos vies de poètes.
Grandglise dort désormais à poings fermés. Tout est bien.
Michel ne viendra pas.
Aujourd'hui, j'ai vu Blanche.
Le 28 juin 2007
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4 commentaires:
hi! uh, did anybody catch anything from this total poetic non-sense?
Gil Scott-Heron once said: "back when i was in high school, we didn't like poetry that much. it was kind of puzzling, we could all understand the meaning of the words taken separately.. but the way they were put together... man, we were all scratchin our heads, lookin at those pages like: "yeah man, that MUST be deep!" yanowutaymsayin?"
Un pur moment de nostalgie...
La nuit est tombée, je pense à demain.
C'est sur ça va chemar...
aaahhhh c'est émouvant^^
pas besoin de compréhension pour être émue I think...
bring somethin of a soft and red atmosphere of sunset, beautiful enough to let our minds speed away for a few seconds...
dites c'est peut être mon esprit qui s'envole un instant mais est-il question de moi à la toute fin de ce petit poème? (si oui je rougis)
Yeah, I think you'd better blush, Snow White...
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